Pourquoi consulter un psychologue, quand et comment le choisir ?
Nous sommes toutes et tous submergés d’information sur les “psy” et pourtant, à l’heure de s’orienter vers telle ou telle pratique thérapeutique le choix est difficile.
Pour qui ?
Chaque sujet est singulier, chaque trajet et chaque demande unique. Cependant on peut, dans les grandes lignes, dépeindre les contextes qui amènent un jour quelqu’un à “consulter”, parfois quelqu’un qui n’aurait auparavant jamais imaginé se trouver dans cette situation.
Quand consulter un psychologue ?
Le plus souvent, c’est lorsque surviennent des événements de vie majeurs – et surtout dès lors que les conséquences pénibles de ces événements apparaissent – que la question de se faire aider commence à poindre. Bien que certains consultent de manière préventive (à titre personnel ou plus généralement pour leurs enfants), c’est souvent la difficulté ressentie, malgré le temps qui passe, à surmonter le drame qui devient véritablement lancinante. Ce sont alors la tristesse, les angoisses, les insomnies, la lassitude voire la souffrance morale intense qui poussent à recourir à un professionnel. Pour d’autres personnes, un mal-être peut survenir et persister sans qu’il se relie de manière évidente à un événement précis. Et dans un tel contexte, il est parfois encore plus difficile d’accepter l’idée que l’on a besoin d’aide. D’autant qu’il arrive souvent que l’entourage s’étonne de ce désarroi, puisque la personne concernée paraît “avoir tout pour être heureuse”…
Pour quoi ?
Articulées ou non à des événements de vie (chômage, problèmes de couple, divorce, départ des enfants, retraite, maladie, handicap, deuil…), les plaintes concernent généralement deux grandes sphères : d’une part l’humeur (anxiété, abattement, tristesse, colère…), d’autre part le corps, soit dans ses fonctions (troubles de l’alimentation, du sommeil, de la sexualité) soit dans son intégrité (troubles fonctionnels divers, douleurs, handicap). Il arrive aussi que le patient se plaigne de phobies (c’est-à-dire une peur intense, disproportionnée et incompréhensible face à un type d’objets ou de situations), d’idées obsédantes, d’addictions qui entraînent de la simple gêne personnelle ou sociale à la crainte de “devenir fou”. Plus rarement, la demande émane de quelqu’un qui dit “souhaiter que cela aille encore mieux” ; il peut alors s’agir effectivement de régler un problème ressenti comme ponctuel, d’être soutenu dans une décision ou un projet qui lui tient à coeur. A moins que cela ne soit, à ce moment-là, la seule formulation possible pour demander de l’aide…
(Lire la suite :“Choisir sa thérapie” et “Thérapie à distance”)